La Dolce Vita continue avec les grandes villes du nord de l’Italie

Buongiorno a tutti !

Notre périple italien continue avec la visite de plusieurs grandes villes que nous avons eu le privilège de voir sans touristes ou presque ! C’est une chance inouïe et nous en avons conscience. Du coup, Mary, notre photographe attitrée a pu prendre de super photos et on a pu en profiter un maximum.

Milano

Après notre petite frayeur en conduisant dans Torino, nous avons décidé de ne pas conduire dans le centre-ville de Milano, nous avons donc utilisé un parc relais un peu en dehors de la ville pour prendre le métro ensuite sur quelques stations (en portant nos masques et en nous aspergeant de gel hydroalcoolique à la sortie).
Nous avons commencé par le Château de Sforza, libre d’accès et nous nous y sommes baladées.

Nous avons ensuite pris la direction du Duomo, figure emblématique de la ville et nous n’avons certainement pas été déçues ! On en a pris plein les yeux!

Nous avons voulu la visiter mais grosse déception : l’office de tourisme nous indique que nous ne pouvons pas rentrer en shorts et débardeurs car ce n’est pas convenable, même par 35 °. Nous ne l’admirons donc que de l’extérieur mais c’est déjà top !

Il y a ensuite en face du Duomo la Galerie Vitorio Emanuele 2 qui est à tomber par terre avec ses boutiques de luxe.

Nous avons ensuite continué notre promenade avec quelques églises dont une avec un ossuaire (assez surprenant pour nous):

Verona

La ville des amoureux est un véritable coup de cœur. Avec l’absence de touristes, on a l’impression d’avoir la ville juste pour nous. Pour voir le balcon de Roméo et Juliette, il faut rentrer dans une petite cour dont l’entrée est habituellement fortement régulée en raison de la foule. Nous, on y rentre direct, il y a 4/5 personnes qui sont parties assez rapidement et hop, nous voila seules dans la cour.

Partout où on pose les yeux, il y a quelque chose de beau à voir dans cette ville, on ne s’en lasse pas.

On y trouve plein de boutiques sympas dont un Disney Store duquel je ne sortirais pas les mains vides (évidemment).

Et il y a bien sûr l’arène :

C’est avec regret que nous quittons la ville, en se promettant qu’on y reviendra un jour.

Padova

Je ne m’attends à rien de spécifique en arrivant à Padova et j’y ai pourtant eu de jolies surprises dont un artiste de rue qui fait des dessins à la Banksy :

C’est une belle ville, très animée (pas forcément par des touristes mais par des locaux) avec beaucoup de restos, bars, boutiques, et un marché qui s’étend un peu partout sur différentes places.

Cela m’a également permis de revoir Tommasso, rencontré 6 ans plus tôt en Australie et qui vit dans la région. C’est devant un Spritz que nous reprenons le contact, c’est super agréable bien qu’un peu court.

Là aussi, on promet de revenir ( il va falloir nous installer en Italie à ce rythme là).

Venezia

Ah , la bellissima Venezia! Aucune photo (aussi belle soit-elle) et aucun discours ne saurait retranscrire l’ambiance de Venise. Mais essayons malgré tout.
Nous arrivons à Venise en train, après avoir laissé Obivan dans le parking de notre hôtel à Padoue. Le train est climatisé et c’est tant mieux car on approche des 35°.

A la sortie du train, en gare de Santa Lucia, nous arrivons en plein cœur de Venise, avec une vue directe sur le canal. On commence donc à déambuler dans un dédale de petites rues, toutes aussi charmantes les unes que les autres. Nous croisons peu de monde, pas mal de boutiques et restaurants sont encore fermés (Merci Coronavirus) mais certains quartiers sont très animés malgré tout. On suit des panneaux qui nous indiquent comment nous rendre Piazza San Marco par le Pont Rialto. Si les panneaux ne sont pas faciles à trouver, cela n’a pas d’importance car qui ne rêverait pas de se perdre à Venise? C’est un vrai labyrinthe mais duquel on ne souhaite pas sortir.

Les gondoliers semblent attendre des touristes qui sont malheureusement pour eux peu nombreux. C’est un peu une chance pour nous car cela nous permet de bénéficier d’une remise et nous avons en plus eu la chance de tomber sur un gondolier super sympa pour faire un petit tour du Canal. La preuve : il nous a laissées crier dans les derniers virages de notre ballade : Oye Stagando et Oye Premando pour indiquer que nous tournions à gauche et à droite et ainsi éviter une collision éventuelle avec une autre embarcation.

Nous avons finalement rejoint la Piazza San Marco dont les bâtiments sont d’une telle splendeur que c’est difficile à imaginer.

Elle n’est pas belle la vie?